"L'insurrection du Sud" - Sektanm 1870
23 septembre 2010
Septembre 1870
Le projet d'une
République-Nègre-Martinique
L'historien Gilbert Pago a signé, en 2008, une très bonne biographie de Lumina Sophie dite "Surprise", l'une des figures de proue du soulèvement paysan qui avait embrasé tout le sud de la Martinique en Septembre 1870. Mais, ce petit livre qui s'inscrit dans le prolongement d'une étude sur le rôle des femmes dans l'abolition et la liquidation du système esclavagiste, ne fait, malheureusement, jamais référence à la principale revendication du soulèvement, l'instauration d'une République Nègre en Martinique, la révolution haïtienne pour modèle.
Cette vision naïve de la plupart des historiens et intellectuels d'en-Martinique d'une "insurrection sociale", sans projet politique, sans ressources militaires, essentiellement en dénonciation du racisme, renforce cette idée d'une incapacité politique des martiniquais, cette idée de bonnes gens totalement irrationnels qui auraient pris "le risque d'un anéantissement total", pour dénoncer une injustice, un acte raciste. Partout dans le monde, l'on vengerait ou dénoncerait, individuellement, un acte raciste ; en Martinique, l'on mobiliserait des milliers de personnes (300 personnes sous l'autorité d'Eugène Lacaille et un millier d'hommes et de femmes sous le commandement de Louis Telgard) pour, non plus "dicter des lois et désigner de nouvelles autorités" mais pour dénoncer le racisme et une justice coloniale. C'est ce communisme des mornes qui, d'après la littérature historique et politique d'en-Martinique, rythme le temps à "coups de tête d'un bouc écervelé".
Des soulèvements paysans avaient secoué toute l'Amérique des plantations à la fin du 19ème siècle, "la terre à ceux qui la travaille", la Martinique de la fin du 19ème siècle était encore dans les Amériques ! Terre et liberté avaient été les deux principales revendications de ces soulèvements paysans, Barbade (1876), Haïti ("révolte de la presqu'île du sud" dirigée par Gonan en 1825, "révolte des piquets" dirigée par Ako en 1864), Jamaïque (Gordon's lawsuit, 1865) Cuba (1898), Puerto-rico (1896), Mexique, Colombie, Panama, Guatemala et Nicaragua, Pérou (sublevación campesina de Cañete, 1881), etc. Les insurgés de Septembre 1870 avaient été, presque tous, des cultivateurs. Ces descendants de nèg-mawon, d'affranchis, de libres de couleurs avaient, organisé une agriculture vivrière dans les mornes, créé un marché et un système d'échange, développé une culture-bèlè nouvelle, repensé une spiritualité, fait circuler une langue, construit fiévreusement de nouvelles solidarités, un pays nègre-Martinique, nouveau que leurs descendants, aujourd'hui, ont fait régresser au rang de langue et culture créoles, un mal régionaliste français. Quelles hypothèses heuristiques les historiens et intellectuels césairiens et "sociaux-révolutionnaires" d'en-Martinique ont-ils bricolé pour égarer la principale revendication d'un soulèvement paysan, la terre ?
Au delà d'une inscription trop abrupte dans le paradigme marxiste historiquement euro-centré, c'est la prépotence de la négritude césairienne (pourtant loin, très loin, de la conscience historique et d'un we-feeling martiniquais) qui, par l'idéologie coloriste vicieuse et viciée qu'elle avait maladroitement reproduit, avait contribué à réduire le fait historique martiniquais à un simple conflit social/racial durable, toutes les problématiques du changement social et de la transformation politique en une gobe-égalité sociale.
1- Terre et liberté...
Les soulèvements paysans du 19ème siècle dans toute l'Amérique des plantations avaient dépassé la seule revendication de la terre; ils y avaient adjoint la liberté. C'est que ces paysans, en majorité descendants des populations serviles du début du 19ème siècle, n'avaient pas épuisé toutes les ressources promises dans l'acte de liberté arraché par leurs pères. Hormis les Etats-Unis, 40 acre and a mule, leurs pères libérés de l'esclavage n'avaient bénéficié d'aucun dédommagement. Mais dans tous les systèmes-esclavage anglais, y compris le sud des Etats-Unis, un Congo square avait bien existé, sorte de marché libre du dimanche qui avait permis, parfois, une accumulation primitive, l'avènement d'un petit groupe d'entrepreneurs afro-américains dont les descendants avaient formé la bourgeoisie afro-américaine contemporaine. Dans les systèmes-esclavages espagnols, les jardins libres avaient créé une économie vivrière viable et l'émergence rapide d'une paysannerie quand le système-esclavage fut aboli. Au Brésil, les communautés de nèg-mawon (quilombo) avaient été tellement nombreuses que cette paysannerie était déjà structurée comme classe sociale à la fin du 19ème siècle alors que l'esclavage n'avait pas été, officiellement, aboli. Dans ces trois systèmes-esclavage, les descendants des derniers esclaves (le système qui fut moribond dès la fin du 18ème siècle avait libéré une partie de la population servile, initié un salariat limité, des formules de location de la terre, etc.), avaient gonflé les rangs des ouvriers agricoles. Dans les systèmes-esclavages français et singulièrement en Martinique où les esclavagistes avaient été les plus scélérats de toutes les Amériques et avaient bénéficié de l'appui d'une puissance politique (jik jòdi Tjeko) qui fournissait "le bouclier militaire", comme disait Guy Cabort-Masson, les jardins libres n'avaient existé que tardivement, au début du 19ème siècle, vers 1820, quand les complots et révoltes d'esclaves s'étaient multipliés. Ils avaient, très lentement, remplacé les jardins d'esclaves et n'avaient permis aucune accumulation primitive. La liberté individuelle ne suffisait donc pas.
Cette paysannerie martiniquaise, descendants des nèg-mawon (tout au long du 18ème siècle, 700 à 1000 nèg-mawon avaient sillonné le pays, chaque année, d'après les chiffres du conseil colonial), des libres de couleurs et des affranchis, avait magnifié la revendication non-matérialiste, la liberté collective, puisque la révolution antiesclavagiste de 1848 n'avait pas permis une expropriation, un anéantissement, une élimination, un "suicide collectif" des esclavagistes. Ils avaient même bénéficié de dédommagements pour réparer le préjudice de l'abolition de l'esclavage. La plupart des insurgés, étaient nés vers 1848 ; leurs pères et mères avaient donc vécu ce moment de grandes promesses non tenues. Humains, ils ont, sans doute, voulu dépasser les vieilles revendications de leurs parents.
Terre et liberté, ces deux revendications fortes des soulèvements paysans du19ème siècle, dans tout le continent américain, signalaient une résolution à habiter ces pays nouveaux, l'achèvement d'une re-territorialisation que les marronnages avaient initié. C'est par là que ces peuples sortaient définitivement du clos de l'habitation, de la plantation américaine, et de la sous-culture créole pour tracer les grandes lignes d'une culture nationale.
2- Naissance d'une identité collective.
Louis Telgard, Auguste Villard et Daniel Bolivar avaient sillonné le sud de la Martinique et s'étaient déplacés plusieurs fois à Trinité et Saint-Pierre dans les semaines qui avaient précédé l'insurrection. Avec Eugène Lacaille (chef politique du soulèvement), Emile Sidney et quelques autres, ils avaient tenu de fréquentes réunions à Rivière-Pilote dès les premiers jours de l'affaire Lubin, 19 février 1870. Le projet était clair, confiscation des terres et redistribution en faveur des paysans et ouvriers agricoles, "édicter de nouvelles lois et mettre en place de nouvelles autorités", celles d'une "République Nègre Martinique" comme en Haïti. L'affaire Léopold Lubin qui avait éclaté quelques mois plus tôt, en Juin après que le tribunal eut condamné Lubin à cinq ans de bagne et 1.500 francs de dommages et intérêts pour "coups et blessures avec préméditation et guet-apens", avait servi d'étincelle au soulèvement. Léopold Lubin, un martiniquais, s'était vengé quelques mois plus tôt, le 25 Avril 1870, d'une agression sauvage et raciste d'un chef de service du Bourg du Marin, Augier de Maintenon. En aucun cas, l'afaire Lubin ne saurait être le moteur de ce soulèvement.
Il y avait donc un projet politique, une République Nègre-Martinique comme en Haïti, une préparation minutieuse du soulèvement, une organisation militaire, (Louis Telgard, chef militaire du soulèvement, avait formé trois colonnes, une colonne pour une guerre de position avec les hommes armés de fusils ; une colonne pour une guerre tournante avec les hommes armés de coutelas, pikwa, madjoumbe, boutou ; et une colonne de ravitaillement avec les femmes armées de bouteilles d'eau pimentée et de pierres qui surgissaient des champs de cannes pour récupérer les armes ; la même stratégie que celle mandatée par Zumbi dos Palmares dans la défense de La République de Palmares, deux siècles auparavant), un emblème de ralliement, (une tricolore rouge, vert et noir selon de Venancourt, maire de Rivière-Pilote, cette tricolore avait existé dans toute l'Amérique des plantations aux 18 et 19ème siècles, des Etats-Unis au Brésil) et des ladja d'en-aller-en-guerre ; alors ce soulèvement là se démarquait radicalement d'une grève marchante ou quelque folklore social.
Ce soulèvement paysan se démarquait également du soulèvement antiesclavagiste de 1848 par la liberté collective, et non plus individuelle, qu'il promettait. Il n'y avait aucun projet politique en 1848, la République Nègre-Martinique de 1870 était bien le premier projet politique martiniquais. Il signalait donc la naissance d'une identité collective en Martinique, d'une culture martiniquaise qui s'était affranchie du folklore créole de l'habitation, d'une langue qui dépassait le langage des ateliers du travail servile, etc.
3-Lectures martiniquaises de l'histoire.
Cette naïveté de la plupart des intellectuels et historiens martiniquais tient d'une trop grande fidélité au paradigme marxiste, un hyper-eurocentrisme. Le matérialisme historique n'édictait-il pas que c'est le prolétariat du Nord qui premettrait le salut du prolétariat (des peuples) du Sud, une fois la dictature du prolétariat installée en Europe occidentale. Or ¨Zumbi dos Palmares dans le Brésil de la fin du 17ème siècle et le peuple haïtien derrière le général Jean-Jacques Dessalines, en 1802/1806 avaient démontré l'absurdité de ce postulat marxiste. Nos historiens et intellectuels marxistes orthodoxes avaient cherché, désespérément, un prolétariat dans la masse paysanne de 1870, et étaient restés fidèles à une vision linéaire de l'histoire. A, puis B, le soulèvement paysan de Septembre 1870 aurait obéi au même processus que le soulèvement des esclaves en 1848, bis repetita placent. A l'exception du récit historique de Armand Nicolas, dans tous les écrits martiniquais, les paysans insurgés de 1870 étaient maladroitement dépeints en esclaves. Curieusement, ce préréquis marxiste participait d'une vision de l'histoire martiniquaise comme figée, une tradition qui tournait en rond dans l'île, masibol-fol où les syndicalistes sociaux-révolutionnaires se travestissent en agents de la répression des fraudes et les politiciens, tous césairiens, votent contre leurs "intérêts propres", même encadrés.
Cette naïveté, à la fois méthodologique et épistémologique, tient également de la négritude césairienne, un universalisme généralisant, tout nèg se frè, qui place le conflit racial au centre de toute action martiniquaise et qui se contente de renverser le modèle européen de l'idéologie coloriste. La première victime des insurgés avait été un congo, Georges qui, sousèkè universel justement, dans la nuit du 23 au 24, avait voulu protéger la maison de son maître, le béké Codé. Mi yo fout koupe koko Kode, yich-man-bans la. Bien installé dans l'universalisme généralisant de la négritude césairienne, le récit historique d'en-Martinique restait prisonnier des archives coloniales et des correspondances transatlantiques, il n'envisageait jamais les textes des premiers chants bèlè, les expressions de la langue martiniquaise, le faire technique qui avait circulé, les styles de vie intimes, etc..
Or la conscience politique était bien nettement supérieure à la "conscience raciale" comme l'avait montré Frantz Fanon dans Les damnés de la terre. L'une, la conscience politique, travaillait fiévreusement à construire et/ou renforcer une culture, une langue, des styles de vie intime pour se projeter ; l'autre, la "conscience raciale" tournait en rond dans le passé, en quête de solidarités impossibles et infécondes, une nostalgie (um benzo) d'Afrique réduit au rang d'un pays, parfois même une province française, an tjou-man-deviran. En revendiquant une République-Nègre-Martinique, les insurgés de 1870 avaient voulu prendre ensemble la terre (le lieu) et l'histoire, toute la terre et toute l'histoire, martiniquaises. Le nord de la Martinique n'avait pas été au rendez-vous de l'histoire, le soulèvement fut étouffé.
Le soulèvement de Septembre 1870 avait sa propre identité et dépassait de loin la révolution antiesclavagiste de 1848. Qu'on comprenne enfin ! Les paysans de 1870 étaient des hommes libres et non des esclaves puisque les masses serviles, affranchies et en marronage avaient arrêté net, le système esclavage français en Martinique, 22 ans auparavant, le 22 Mai 1848. En 1848, les pères (les mères tou) des insurgés de 1870 avaient pété leurs chaines (ceux qui en avaient encore) pour accéder à, ou valider une liberté individuelle. En Septembre 1870, les insurgés avaient jeté les bases d'un we-feeling martiniquais, un nou-menm-ki-nou-menm-lan, pris comme une mobilisation pour un accès à la liberté collective, la République Nègre-Martinique, qui multiplierait les ressources matérielles, militaires, culturelles, spirituelles, politiques, et projetterait, sans chaînes, dans le devenir caribéen.
Simao moun Wanakera
(si se pa Henri Taillefond)
Pou koute :
Liv asou Sektanm 1870 :
-Histoire de la Martinique, De 1848 à 1939, tome 2, Armand Nicolas,
l’Harmattan, Paris, 1996.
-Lumina Sophie dite "Surprise", 1848-1879 Gilbert Pago,
Ibis Rouge, Matoury, Guyane, 2009.
Septembre 1870
PKLS, OPAM, AMI, vous invitent
DIMANCHE 26 SEPTEMBRE
À l’ANSE FIGUIER (Rivière-Pilote)
PROGRAMME DE LA JOURNEE
7H00 - Rassemblement devant le marché de Rivière-Pilote
7H30 - Départ pour Fougainville pour une marche commémorative rappelant le parcours des insurgés
10H00 - Retour à l’ANSE FIGUIER
INTERVENTIONS
Evocation historique
Les enseignements de septembre 1870
Exposition
Animation culturelle avec la participation d’artistes de chez nous.
Pour ceux qui le désirent
Petit déjeuner après la marche : 5 €
Déjeuner sur place le midi : 10 €
PKLS (PATI KOMINIS POU LENDEPANDANS EK SOSYALIZM)
OPAM (ORGANISATION PATRIOTIQUE DES AGRICULTEURS de MARTINIQUE)
AMI (ASSOCIATION MARTINIQUAISE D’INITIATIVES)
Rédigé par : Kanmo Matnik | 23 septembre 2010 à 13:02
Ou pa ka ba Sézè y'an pa y'an la ou pa pè i vini ralé pat ou lè'w ka dòmi.
Rédigé par : Matiren | 24 septembre 2010 à 18:08
Tousa bagay fèt an 6 jou gawoulé ?
Rédigé par : N. 1848 | 24 septembre 2010 à 19:45
En 1870 le sud menait le combat sur le plan politique et le nord menait un combat sur le plan culturel avec les premiers bèlè si je te comprends bien. Y avait rien pendant la période de l'esclavage, où sont les nègres marrons ?
Rédigé par : Georges Lamentin | 26 septembre 2010 à 09:13
D'accord c'était une insurrection paysanne. D'accord la seule revendication des paysans c'est le droit de travailler la terre. N'empêche cette insurrection a été un échec complet puisque la quasi totaalité de la terre appartient encore aujourd'hui aux mêmes héritiers.
Rédigé par : Loïc Rivière-Pilote | 27 septembre 2010 à 11:22
Asé di !
Rédigé par : M-1870 | 29 septembre 2010 à 11:18
La capital ecuatoriana, Quito será sede del V Congreso de la Coordinadora Latinoamericana de Organizaciones del Campo (CLOC-Vía Campesina) del 8 al 16 de octubre, con la participación de unos 800 delegados de 18 países.
Durante esos días en la Universidad Central de Ecuador los representantes de 84 organizaciones realizarán también la III Asamblea de jóvenes de la CLOC-Vía Campesina (8 y 9), y la IV Asamblea de las mujeres de esta Coordinadora (el 10 y 11).
A 15 años de su primer Congreso los representantes campesinos, incluyendo los indígenas del Continente, analizarán el escenario político, constatando la existencia de gobiernos populares que asumen y concretan pasos a favor de las reformas agrarias.
Al calor de la organización y movilización de los movimientos sociales, con gran protagonismo de las organizaciones del campo, estos gobiernos avanzan en la soberanía alimentaria y la de los bienes y recursos naturales...
Rédigé par : El Caracol del Caribe | 30 septembre 2010 à 03:03
Pourquoi "République nègre" ? Nègre pour toutes les "humanités souffrantes" au sens de Aimé Césaire ou l'homme africain ?
Rédigé par : T.P.O | 30 septembre 2010 à 12:59
Ils étaient plus Césairiste que Aimé Césaire tes insurgés. République Nègre Martinique, le père de la négritude a inspiré l'insurrection du Sud alors qu'il était pas encore né ?
Rédigé par : Nèg Césaire | 01 octobre 2010 à 06:03
Viv Cézè anrajé !
Rédigé par : Yannik Pam | 15 mars 2011 à 10:37
L’A.P.M, le C.N.C.P, le M.I.M, le MODEMAS, le PALIMA invitent les Martiniquaises et Martiniquais à participer MASSIVEMENT à la commémoration de « L’INSURRECTION DE SEPTEMBRE 1870 ».
JEUDI 22 SEPTEMBRE
19H00 - MARCHE COUVERT de RIVIERE PILOTE : Cérémonie solennelle d’ouverture avec PAPA SLAM, KANIGWE.
VENDREDI 23 SEPTEMBRE
17H00 – BOURG de RIVIERE PILOTE : Pose de plaques commémoratives.
19H30 - SALLE LUMINA SOPHIE : Regards croisés d’historiens sur septembre 1870 avec Marie-Hélène LEOTIN, Richard CHATEAU-DEGAT, Gilbert PAGO, Jean-Louis FONSAT, Armand NICOLAS.
SAMEDI 24 SEPTEMBRE
9H00 – Départ de la MAISON DES SYNDICATS de FDF pour un hommage aux fusillés de DESCLIEUX
- Pose d’une stèle.
18H00 – Grande retraite aux flambeaux au départ de la place Madeleine CLEM à RIVIERE PILOTE.
20H00 – MARCHE COUVERT de RIVIERE PILOTE : Rassemblement culturel avec DJO DEZORMO, BELENOU, PAILLE.
Du LUNDI 19 au DIMANCHE 25 SEPTEMBRE : Salle LUMINA SOPHIE : Expositions des artistes peintres Christophe MERT et Alain DUMBARDON.
De nombreux artistes martiniquais honoreront de leur présence cette commémoration nationale. Qu'ils en soient sincèrement remerciés
Rédigé par : Kanmo Matnik | 16 septembre 2011 à 19:27